C’est un véritable coup de tonnerre qui pourrait bien chambouler le paysage du football européen. Dans la nuit de dimanche à lundi, douze clubs comptant parmi les meilleurs de la scène continentale ont annoncé la concrétisation du projet de Super Ligue. Une ligue fermée, destinée à concurrencer la Ligue des champions, plus suffisamment lucrative au goût de ces « frondeurs ».

De son côté, le comité exécutif de l’UEFA s’est réuni ce lundi afin d’adopter, comme convenu, la réforme de la C1 à partir de l’édition 2024. Aleksander Ceferin en a ainsi profité pour mettre en pièces ce projet de Super Ligue.

« Un crachat sur le visage de ceux qui aiment le football »

« L’UEFA et le monde du football sont unis contre cette horrible proposition, qui a été avancée par quelques clubs européens qui ne suivent que l’idée de la cupidité. Le monde du football uni, les gouvernements unis, tous unis contre ce projet insignifiant. (…) Pour certaines personnes, la solidarité n’existe pas, une seule chose existe : l’argent. (…) Cette idée est un crachat sur le visage de ceux qui aiment le football », a fustigé le patron de l’instance européenne.

« Ils ne pourront pas représenter les équipes nationales »

En outre, le dirigeant Slovène s’est adressé avec fermeté aux joueurs des douze équipes concernées (pour le moment) par cette nouvelle compétition, menaçant clairement leur carrière internationale. « Les joueurs qui participeront à la Super Ligue ne joueront ni en Coupe du monde ni à l’Euro, a-t-il affirmé. Ils ne pourront pas représenter les équipes nationales. L’UEFA distribue 90% des revenus en les réinvestissant dans le football. L’UEFA n’est pas qu’une question d’argent, la Super Ligue oui. Le principe de base ne peut pas changer, la solidarité est éternelle ». Le bras de fer ne fait que de commencer…