Le Sénégal a encore des progrès à faire en matière de lutte contre la corruption. C’est ce qui ressort de l’Etude sur l’état de mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption en Afrique. Dans le rapport parcouru par ‘’Actusen.sn’’, le Forum civil reconnait, d’emblée, que le dispositif sénégalais de prévention et de lutte contre la corruption comporte de nombreux aspects positifs dont certains ont été réalisés après l’adhésion à la Convention de l’Union africaine sur la Prévention et la Lutte contre la corruption. Cependant, lit-on dans le document, « des insuffisances notables nécessitant des efforts en vue de la conformité et de l’efficacité des actions entreprises sont relevées dans plusieurs domaines ».
Dans un premier temps, Birahim Seck estime que « le processus d’adhésion aux instruments juridiques internationaux pertinents doit être plus inclusif afin de recueillir les avis des acteurs surtout des Organisations de la société civile (Osc) et des médias que l’Etat engage implicitement par sa signature et sa ratification ». Cette implication, selon lui, « doit faire l’objet d’une procédure simplifiée et harmonisée de consultation prenant en compte toutes les phases du processus (Négociation/Identification de Réserves éventuelles/Signature/ Ratification), le critère de la représentation des Osc et médias dans ce processus et la recherche de consensus sur les avis à émettre ».
Au plan des incriminations, renseigne la même source, « les acteurs doivent mener le combat pour l’adoption conforme des incriminations relatives à la corruption dans le secteur privé, l’abus de fonction et la corruption d’agents publics étrangers. La démarche consistera à élaborer ou faire élaborer des avant-projets de lois ».
Actusen.sn