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Mali : 13 soldats français tués dans l’accident de deux hélicoptères lors d’une opération contre des jihadistes

Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort, lundi soir, au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères, lors d’une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé mardi l’Élysée.

Il s’agit de l’un des plus lourds bilans humains essuyés par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983. Treize militaires français ont été tués au Mali, lundi soir, dans l’accident de leurs deux hélicoptères, alors qu’ils menaient une opération de combat contre des jihadistes, a annoncé l’Élysée, mardi 26 novembre, dans un communiqué.

Ces soldats de l’opération Barkhane appartenaient à l’armée de Terre. Il s’agissait de six officiers, de six sous-officiers, et d’un caporal-chef, précise la présidence. Sept des militaires tués appartenaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, et quatre autres au 4e régiment de chasseurs de Gap.

Emmanuel Macron a salué “avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre […] tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel”, a indiqué la présidence dans un communiqué.

“Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière”, a réagi dans un autre communiqué la ministre des Armées, Florence Parly, en précisant qu'”une enquête [avait été] ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame”.

Un hommage national, présidé par le président de la République, sera rendu aux victimes “dans les jours prochains”, a ajouté la ministre.

Trente-huit soldats français morts au Mali depuis 2013

L’accident est survenu lundi soir dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, Niger et Burkina Faso, pendant une “opération de combat”.

“Engagés au sol depuis quelques jours, des commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000”, a précisé l’état-major des armées dans un communiqué.

“Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer ‘l’extraction immédiate’ d’un élément au sol”, ajoute le texte.

“Vers 19 h 40, pendant la manoeuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un [hélicoptère] Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. Aucun des militaires embarqués n’a survécu”, précise l’état-major.

Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l’opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l’explosion d’un engin explosif.

Le dernier accident mortel d’hélicoptères dans l’armée remonte à février 2018, lorsque deux hélicoptères d’une école de l’armée de Terre s’étaient écrasés dans le Var, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Tropez, après une collision en vol, faisant cinq morts.

L’opération Barkhane, qui a succédé à Serval depuis août 2014, mobilise 4 500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l’Europe, en soutien aux armées nationales qui combattent des jihadistes affiliés à l’organisation État islamique ou à Al-Qaïda.

Avec AFP et Reuters

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