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Mourtalla Seck, président du collectif pour la sauvegarde des intérêts de la banlieue : « Nous ne voulons pas d’un partage du gâteau… »

Le président du collectif pour la sauvegarde de la banlieue a réagi à propos des constructions privées constatées au niveau de la bande de filaos sur le littoral de Guédiawaye. Mourtalla Seck exige, ainsi, un aménagement des terres pour le bénéfice des populations de la banlieue et non à un partage pour un groupe de personnes.

Difficile de se réveiller un jour au Sénégal sans pour autant entendre parler de problème foncier. Et aujourd’hui plus que jamais, on assiste à une spoliation foncière abusive, notée surtout sur le littoral de Dakar. Ainsi, si ce n’est pas la Corniche Ouest de Dakar qui est prise pour cible, c’est la bande de filaos de Guédiawaye qui se voit lorgner ou exploiter de manière abusive.

Cependant, ce sera sans compter avec le Président du collectif pour la sauvegarde des intérêts de la banlieue, qui se dit prêt à défendre les intérêts des populations. En fait, ce dernier qui s’est confié à ‘’Actusen.sn’’, se dit en phase pour une exploitation de ces terres, mais que ce soit au bénéfice de la population. «Nous voulons qu’on essaye d’aménager la bande de filaos comme ça se fait en Europe et au Maroc. Nous sommes prêts pour un plan d’emménagement. C’est une opportunité, pour la ville de Guédiawaye de combler les manquements constatés sur le plan des infrastructures », a soutenu Mourtalla Seck.

« Nous sommes prêts pour un plan d’emménagement. C’est une opportunité, pour la ville de Guédiawaye, de combler les manquements constatés sur le plan des infrastructures »

Dans ce même ordre d’idées, Mourtalla Seck d’ajouter : « aujourd’hui, la banlieue a besoin d’hôpitaux, de tribunal, des universités, des industries pour renforcer l’économie. On a aussi besoin d’espaces pour les artisans et autres corps de métiers, mais également des lotissements sociaux, qui vont servir aux populations et aux collectivités locales ».

De son avis, un aménagement de la bande de filaos, permettrait de régler le problème d’insécurité, de pollution qui sévit en ces lieux.   « Nous ne sommes pas contre le fait de couper la bande de filaos car non seulement elle a atteint sa durée de vie, mais aussi, elle est source d’insécurité avec les agressions, sans oublier le fait qu’elle est facteur de pollution parce que les gens y jettent des ordures ménagères et des cadavres de bêtes », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il met et garde contre toute forme de partage de la part des autorités. « Que cela soit clair ! Nous ne voulons pas d’un partage du gâteau et voir les autorités tenter de s’approprier des terrains qui devraient revenir à la population.

Papa Djibril Gaye (Actusen.sn)

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