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Pour avoir donné un coup de machette à son cousin : Cheikh Diakhaté récolte un (1) mois ferme

La colère est l’ennemie de l’homme. Cheikh Diakhaté ne dira pas le contraire. À cause de sa rage qu’il n’a pas su contenir, il s’est offert un ticket pour la citadelle du silence pour une durée d’un (1) mois. Il comparaissait au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Des membres d’une même familles se sont invités, ce lundi, à la barre des flagrants délits de Dakar pour laver leur linge sale. Il s’agit de Mouhamed Mbacké Diop, ses frères et leur cousin Cheikh Diakhaté. Ce dernier, prévenu dans cette affaire, a été attrait à la barre de cette juridiction par ses cousins qui lui reprochent les délits de coups et blessures volontaires. La famille s’est disloquée le jour où Cheikh Diakhaté a infligé une blessure à Mouhamed Mbacké Diop à l’aide d’une machette.

À l’origine de cette altercation qui a failli valoir à Mouhamed M. Diop sa vie : une petite dispute entre la domestique de la maison et Cheikh Diakhaté. Leur différend date depuis septembre. À l’occasion du grand magal de Touba, Cheikh avait demandé à Ramata Niang de lui laver son linge moyennant la somme de 15.000 francs CFA. Mais, après le service rendu, la jeune dame n’a reçu que 10.000 francs CFA. Ainsi, depuis lors elle n’a cessé de réclamer les 5.000 francs CFA restants. À chaque fois, la femme de ménage essuyait des injures les unes plus salaces que les autres, de la part de Cheikh.

Lasse du manque de respect de ce dernier, Ramata dépose plainte au commissariat. Cependant, Cheikh est davantage rentré dans une colère indescriptible parce qu’il n’a pas apprécié que son cousin Mouhamed M. Diop ait accompagné la bonne. En rage, il lui inflige des blessures lui ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 5 jours et profère des menaces de mort à son encontre. Ce qui lui a valu une autre plainte qui l’a conduit ce lundi, face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar.

Au prétoire, Cheikh Diakhaté conteste les faits qui lui sont reprochés. Né en 1995, ce commerçant domicilié à Arafat raconte : «je me suis battu avec Mohamed mais je ne l’ai pas blessé. D’ailleurs, il a été le premier à me donner un coup. Je ne l’ai pas mordu. S’agissant de Ramata, je ne lui dois rien. Je lui ai offert 14.000 Francs, après lui avoir payé les 10.000 que je lui devais». Il dénonce une cabale contre lui parce que Mohamed ne souhaite qu’une chose : l’emprisonner. «Sa sœur est gendarme. Il cherche une occasion pour que je me retrouve en prison», a-t-il martelé.

Des allégations battues en brèche par le plaignant qui revient sur les faits. «Il a toqué à ma porte me reprochant d’avoir porté plainte contre lui. Quand j’ai refusé de lui ouvrir la porte, il a saisi une machette dans sa chambre, avant de la cacher sous ses habits. À la descente du boulot, il m’a rejoint avant de déchirer la convocation devant moi. Quand j’ai commencé à le filmer, il m’a donné un coup à l’œil, avant de brandir son arme. N’eut été l’intervention des autres membres de la famille, le pire allait se produire. Je suis sorti quelques minutes après pour prendre ma douche. C’est en ce moment qu’il m’a mordu au doigt», a narré Mouhamed qui s’est désisté de son action. Néanmoins, il renseigne qu’après avoir discuté avec le père de son bourreau, celui-ci ne va plus habiter avec eux dans la même maison à cause de sa violence excessive. Quant à Ramata Niang, elle a réclamé le paiement de ses 5 mille francs CFA. À la suite du parquet qui a requis l’application de la loi pénale, les avocats de la défense ont sollicité la clémence du tribunal. Finalement, leur client a été reconnu coupable. Il est condamné à 6 mois d’emprisonnement dont 1 mois ferme.

Adja Khoudia THIAM (Actusen.sn)

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