L’émission Jury du Dimanche sur I radio a accueilli ce dimanche, Thierno Alassane Sall. L’acteur politique et ancien ministre s’est dit contre la révision du code électoral, qui selon lui, a été faite pour des cas particuliers. Pour lui, la règle de droit doit être générale et impersonnelle. «Mais dans ce cas, ça permet de régler certains cas tout en excluant le cas du leader du Pastef, Ousmane Sonko. L’autre aspect des choses, je trouve que certains délits ou crimes qui, une fois constatés ou actés, devraient exclure définitivement les personnes concernées à la gestion des ressources publiques. Pensez-vous normal qu’on puisse confier les deniers de la République, la gestion de ce pays à des personnes qui ont été déjà condamnées ou qui portent de fortes présomptions de détournement de deniers publics ?», regrette Thierno Alassane Sall.
À ses yeux, Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall ne devraient pas être réintégrés dans le jeu politique. « Nous sommes contre l’utilisation de la justice pour sélectionner qui va participer à l’élection présidentielle. C’est pourquoi on était contre la volonté du gouvernement de les exclure. On a condamné le fait qu’ils soient les seuls à comparaître devant les tribunaux. Mais, on ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers», a déploré le président du parti la République des Valeurs (Réewum Ngor). Pour lui, la formation politique qu’il dirige met en avant les intérêts de la nation.
«Nous sommes pour notre ligne qui est l’attachement aux intérêts supérieurs du Sénégal et la constance dans nos valeurs. Toutes ces alliances qui sont plus ou moins contre nature ou qui sont fondées sur des calculs à court terme ont éclaté. Mais nous, nous sommes sur notre chemin. Je ne dis pas que tout est rose chez nous, mais on est en train de bâtir une alliance fondée sur les valeurs. Nous avons une vision politique qui consiste à dire qu’il faut se sacrifier pour le Sénégal. Nous avons une vision qui va faire du Sénégal un pays qui se suffit du point de vue de sa production alimentaire et c’est possible. Nous devons redevenir l’université de l’Afrique», a dit Thierno Alassane Sall.
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