Il n’a pas joué au foot par hasard. C’est plutôt grâce à Jules François Bocandé et à la Génération de 1986. Dans cette troisième et dernière partie de l’entretien exclusif accordé à »SourceA », El Tactico explique que s’il a aimé avoir des locks, c’est du fait de Feu Jules François Bocandé. Certes, le boss de la Tanière ne manque pas l’opportunité d’aller monnayer son talent ailleurs et de se faire beaucoup de fric. Mais le champion d’Afrique dit préférer rester au bercail pour d’autres challenges avec l’équipe nationale en particulier.
«On est en train de travailler, les dirigeants de ce pays ont confiance en moi. Même s’il y a d’autres opportunités qui peuvent donner beaucoup plus d’argent, je n’ai pas fini le job, j’ai un challenge avec le pays…»
«Forcément, je pense à l’après équipe nationale du Sénégal, je suis un professionnel, mais aujourd’hui je suis nulle par ailleurs, je suis ici avec le Sénégal. Je suis heureux d’être à la tête de l’équipe nationale, je n’ai pas encore fini le boulot. Il y a un cheminement à terminer, on a une Coupe du Monde à préparer. En réalité, on verra après la coupe du monde mais ce qui est sûr c’est que je suis ici et je suis heureux d’être là», a indiqué Aliou Cissé.
Ce dernier qui dit avoir beaucoup d’opportunités, un savoir-faire qu’il peut monnayer ailleurs, compte rester à la tête de la Tanière, se concentrer sur ses objectifs et aller vers d’autres challenges. «On est en train de travailler, les dirigeants de ce pays ont confiance en moi. Même s’il y a d’autres opportunités qui peuvent donner beaucoup plus d’argent, je n’ai pas fini le job, j’ai un challenge avec le pays et quand je le terminerai, j’irai dans autre chose. On veut préparer la Coupe du Monde, je suis là, je suis heureux et j’ai envie de bien faire le travail», a fait savoir le rastaman.
«El Hadji Diouf ne m’a jamais dérangé et Augustin Senghor peut en témoigner. Je suis le premier à être allé au bureau d’Augustin pour lui dire qu’El Hadji doit être à côté de l’équipe, alors que je n’étais même pas entraîneur de l’équipe nationale. C’est mon ami, c’est un compagnon de guerre, un frère d’arme… Donc, s’il vient aujourd’hui pour aider ses petits frères, je ne suis pas contre ça»
Sévèrement critiqué par El Hadji Diouf à un certain moment, l’ancien capitaine de la Génération 2002 a dit beaucoup de bien de son ancien coéquipier, qui depuis un moment, a intégré la Tanière. Ce qui est d’ailleurs une très belle chose, d’après El Tactico. «La présence d’El dans l’équipe est importante, il est aujourd’hui un ambassadeur du président. Son rôle a été clarifié par le président de la Fédération. El Hadji au-delà du football, est mon ami, c’est un compagnon de guerre, un frère d’arme. Donc, s’il vient aujourd’hui pour aider ses petits-frères, aider l’équipe, par sa présence, par son vécu, par son aura, son charisme, je ne suis pas contre ça », a fait savoir Aliou Cissé. Et à l’en croire, il a toujours souhaité voir le double Ballon d’Or africain évoluer auprès de la bande à Sadio Mané.
« Il y avait d’autres générations sur qui on a pris exemple pour jouer au football. Si j’ai joué au football, c’est grâce à Jules François Bocandé et à la Génération 86. Moi, si j’ai des locks, c’est parce que Jules François Bocandé en avait. Cela veut dire qu’on a eu des références, nous de la Génération 2002»
«El Hadji Diouf ne m’a jamais dérangé et Augustin Senghor peut le témoigner. Je suis le premier à être allé au bureau d’Augustin pour lui dire qu’El Hadj doit être à côté de l’équipe, alors que je n’étais même pas entraîneur de l’équipe nationale. Donc, c’est juste pour vous dire qu’il n’y a pas de problème entre nous», a dévoilé l’ancien milieu de terrain des Lions.
Aliou Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu un vibrant hommage à la Génération de Bocandé qui, selon lui, l’a influencé et poussé à devenir footballeur. «Il y avait d’autres Générations sur qui on a pris exemple pour jouer au football. Si j’ai joué au football, c’est grâce à Jules François Bocandé et à la Génération 86. Moi, si j’ai des locks, c’est parce que Jules François Bocandé en avait. Cela veut dire qu’on a eu des références, nous de la Génération 2002», dit-il.
«Dans la Génération 2022 qui a gagné la CAN, certains me disent coach, quand vous jouiez, on était derrière le bus, on criait Diouf, Fadiga, Cissé. Tous ces gosses me le disent, les Cheikhou Kouyaté, Gana Guèye, Pape Abou Cissé»
Celui que ‘’SourceA’’ surnomme affectueusement Yaya Jammeh confie : «les Guèye Sène, Bocandé, Locotte, Cheikh Seck, Boy Bandi, Roger Mendy, tous ces gars nous ont donné envie de jouer au football. C’est eux qui étaient nos références, ils ont été les précurseurs de tout cela. Et dans la Génération 2022 qui a gagné la CAN, certains me disent coach, quand vous jouiez, on était derrière le bus, on criait Diouf, Fadiga, Cissé. Tous ces gosses me le disent, les Cheikhou Kouyaté, Gana Guèye, Pape Abou Cissé. Donc, on leur a donné envie de jouer au football.»
Pape Djibril Gaye (SourceA)