L’introduction d’un système de pointage dans plusieurs services administratifs et hôpitaux au Sénégal continue de susciter des réactions. Cette décision a été prise par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye pour réguler les absences et les retards des employés. Mais elle n’est pas appréciée par le secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), Cheikh Seck. «Cette démarche ne fait que répéter les échecs des tentatives précédentes pour résoudre ce problème tenace», indique le syndicaliste. Cheikh Seck souligne également «les défis particuliers rencontrés dans le domaine de la santé, où les horaires de travail conventionnels peuvent difficilement être respectés en raison des impératifs des situations médicales d’urgence».
Le secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S), Cheikh Seck précise que la mise en place dudit système dans les hôpitaux s’avère particulièrement complexe, car, dit-il, les médecins sont souvent sollicités en dehors des heures de travail régulières pour répondre à des urgences. «Bien que les horaires de travail soient définis entre 8h et 17h, il est quasi impossible d’appliquer cette formule dans le secteur de la santé en raison des aléas et des urgences», a-t-il dit. Poursuivant, le syndicaliste précise que «l’objectif principal pour les travailleurs est de remplir efficacement leurs fonctions aux heures prévues, plutôt que de se focaliser sur un système de pointage qui ne prend pas en compte les réalités du secteur».
Actusen.sn