Elle n’a pas fait dans la dentelle ! En effet, lors du passage du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur pour le vote de son budget en Session plénière, ce 25 novembre 2017, la députée Aïda Mbodj n’a pas voulu simplement se mettre à s’apitoyer sur le triste sort réservé aux candidats à l’immigration, vendus aux plus offrants en Libye.
Pour l’ancienne Présidente du Conseil départemental de Bambey, il faut désespérer de l’Union africaine. Dans la mesure où, selon elle, « ce n’est pas la première fois que ce commerce est dénoncé. Je vous renvoie au livre de cette brave écrivain sénégalaise, Fatou Diome ».
Très explicite, Aïda Mbodj de constater, pour s’en désoler, qu’il « a fallu l’alerte de CNN pour qu’on se lève et dénonce ce qui se passe en Libye ».
La vérité, c’est que, souligne la responsable libérale, qui a réussi à être élue députée, sans s’appuyer sur une quelconque Coalition : «l’Organisation internationale des migrations-OIM, en avril dernier, avait fait savoir que la traite des humains était, de plus en plus, fréquente chez les passeurs, mais personne n’a réagi ».
En un mot comme en mille, Aïda Mbodj de dire au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur : « Monsieur le ministre, je voudrais introduire une requête auprès de la délégation de mon pays, pour que la question soit privilégiée dans les débats du prochain Sommet Union africaine – Union Européenne (UE), qui se tiendra à la fin du mois en Côte d’Ivoire».
Mansour SYLLA, Stagaire à Actusen.com