Entrée en vigueur le 1er janvier dernier, la zone de libre-échange continentale africaine devra connecter 1,3 milliards de personnes au sein d’un bloc commercial pesant 3400 milliards de dollars.
Un marché commun auquel 54 pays ont déjà donné leur accord et 34 ont ratifié la ZLEC. Une opportunité pour l’une des premières économies du continent le Nigeria. Selon, le Professeur Ken Ife, analyste micro-économiste, le géant africain du pétrole ne peut se permettre de passer à côté de cette zone économique.
Le Nigeria est plus prêt que tout autre pays africain nous avons jeté des bases solides pour que ce jour arrive. Nous sommes la plus grande économie d’Afrique, avec la plus grande population, le plus grand marché et nous sommes un pays très riche en ressources. Et en plus, nous n’avons pas encore exploité nos ressources minérales.
Même si le professeur Ken Ife affiche tout son optimisme, on se rappelle que le Nigeria avait hésité avant de ratifier l’accord, estimant que la ZLEC favoriserait les États les plus compétitifs au détriment des économies les plus développées. De plus, plusieurs entreprises locales craignaient de voir leur business s’écrouler par l’afflux de marchandises en provenance de Chine ou d’Europe via les voisins africains.
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