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Tribunal des flagrants délits de Dakar : Pape Amadou Diop attrait devant la barre pour avoir dragué la femme de son frère 

Alors que son faible revenu de vigile ne couvre pas les besoins de ses deux épouses, Pape Amadou Diop cherche à attiser la précarité de sa vie. Sans scrupule, il fait la cour aux femmes. Même celle de son grand-frère n’est pas épargnée. Il a ainsi eu la malchance le jour où son frère a découvert ses messages sur le téléphone de son épouse. Alors qu’il détenait le téléphone de sa femme, il a constaté que son frère lui envoyait des vidéos pornographiques. Ayant interrogé son épouse sur la nature de sa relation avec son jeune frère, celle-ci lui fait savoir que Pape Amadou Diop lui faisait des avances.

À en croire la dame, si elle ne s’en n’est pas ouverte à lui, c’est parce qu’elle ne voulait pas semer la zizanie au sein de leur famille. Ainsi son mari a décidé de poursuivre la discussion en se faisant passer pour sa femme. Et Pape Amadou Diop continuait de lui envoyer des vidéos. Il a compris le jeu de son frère quand celui-ci lui a proposé un appel vidéo. Dès qu’il a répondu à son appel et vu le visage de son frère, il a subitement raccroché.

Pris la main dans le sac, il entame une campagne de dénigrement à l’encontre de son frère. Il raconte partout que celui-ci s’est emparé de l’héritage que leur défunt père leur a laissée. Selon lui, c’est avec cette argent qu’il s’est offert une villa qu’il a construit à Keur Massar et qu’il a des documents bancaires qui le prouvent. Ainsi, son frère a déposé plainte contre lui auprès du commissariat de Bargny.

Prévenu de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, Pape Amadou Diop comparaissait, hier, au tribunal des flagrants délits de Dakar. Dans un premier temps, Pape Amadou Diop a tenté de contester les faits. Ce n’est qu’après que le juge a menacé de renvoyer l’affaire pour comparution de son frère et son épouse, qu’il est finalement passé aux aveux. Il a reconnu avoir fait des avances à l’épouse de son frère avant de promettre au tribunal de cesser ses agissements malsains.

Pour ses réquisitions, le substitut du procureur s’en est remis à la sagesse du tribunal. Pour le parquet, un homme ne peut pas moralement faire la cour à sa belle-sœur. N’ayant pas commis d’avocat, le prévenu a imploré la clémence du tribunal. Ce dernier, après avoir délibéré, l’a reconnu coupable des faits pour lesquels il était poursuivi et l’a condamné à une peine assortie du sursis de deux (2) mois.

Adja Khoudia THIAM (Actusen.sn)

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