Le ministre de la Santé et de l’Action sociale réagit enfin, sur la mort de la petite Aicha, survenue, hier, lundi à l’hôpital de Pikine pour supposée non-prise en charge à cause de frais médicaux à payer estimés à 200 000 francs Cfa.
‘‘Une enquête de la manière la plus responsable et diligente est en cours pour situer les responsabilités s’il y a lieu’’, a-t-il annoncé.
En effet, selon Abdoulaye Diouf Sarr, il urge, pour les hôpitaux, devant de telles situations, de prendre d’abord en charge le patient avant de régler les questions financières.
“Face à l’urgence, on ne peut pas mettre comme condition l’argent. La responsabilité de l’hôpital est d’abord de prendre en charge le malade. C’est une question extrêmement importante. Ce que moi j’appelle globalement, le package accueil urgence. Cela me semble anormale et irresponsable et nous lançons un appel à l’ensemble des structures pour que de pareils cas ne se reproduisent plus si véritablement, il est avéré que c’est ce qui s’est passé à Pikine”, a-t-il plaidé sur les ondes de la Rfm dans l’édition de 18 H.
De son côté, le médecin-Chef qui a mené l’intervention chirurgicale, rejette les accusations de la famille du défunt.
‘‘Il aurait fallu que la dame nous amène ce qui l’a blessée. Mais on ne la pas vu. On n’avait pas de saignement. Cliniquement, tout était normal. Et là, on ne pouvait pas l’opérer, il fallait la surveiller. Mais quand on l’a opérée, on a trouvé que le gros intestin et l’iléon était perforé jusqu’au niveau postérieur…on la réparé, nettoyé, fermé mis sous antibiotique et hospitalisé malheureusement, ces histoires peuvent mal tourner”, s’est désolé Ababacar Diop.
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