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Après avoir donné les raisons de son compagnonnage avec Macky Sall : Idrissa Seck fait la leçon à l’opposition

L’espace politique a été bouleversé ces dernières années au Sénégal par le départ du patron de ‘’Rewmi’’ Idrissa Seck vers la majorité présidentielle. Ce dernier, considéré jusqu’ici comme un farouche opposant du chef de l’Etat, grâce à sa deuxième place lors de la présidentielle de 2019, est revenu à la charge pour donner les raisons de son ralliement à la coalition Benno Bokk Yakaar.

«La première mission du chef d’État, c’est de veiller à l’unité, à la concorde nationale et à la paix du pays. Mais c’est aussi la mission de tout homme d’État dans l’opposition. Beaucoup de personnes se sont interrogées sur la décision que j’ai prise de répondre à l’invitation du Président de la République pour faire face ensemble aux innombrables difficultés qui s’apprêtaient à assaillir le pays en provenance du reste du monde, à savoir la Covid-19, la crise financière et aujourd’hui la crise en Ukraine», a indiqué le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), après la prière de la Korité.

«Beaucoup de personnes se sont interrogées sur la décision que j’ai prise de répondre à l’invitation du Président de la République pour faire face ensemble aux innombrables difficultés qui…»

A en croire Idrissa Seck, naturellement la tentation la plus facile de l’opposant est de dire : s’il y a difficulté, il y a augmentation du mécontentement donc c’est une opportunité pour créer le chaos pour faire tomber le régime et en profiter. «Mais mon option c’est d’abord de veiller à ce que le pays reste stable, à ce que la paix règne et à ce que la concorde nationale existe et à ce que les mécanismes démocratiques ne soient pas compromis. Ailleurs, où les oppositions ont pu choisir d’autres voies, nous avons constaté les dégâts. Le régime est tombé en Guinée, au Mali, au Burkina Faso à la faveur de toutes ces difficultés. Ce n’est pas l’opposition qui est arrivée au pouvoir, c’étaient des coups d’État», constate ‘’Ndamal Kadior’’. «Nous ne souhaitons pas cela pour le Sénégal. Donc nous sommes très réceptifs au discours de l’Imam sur la paix, la stabilité et la concorde. La compétition au niveau des idées ne doit pas entraîner l’invective et pire encore quand cela touche à l’ethnie, à la religion et aux Tarikha», indique-t-il.

«Si nous sommes des patriotes sincères, la compétition pourra intervenir après. Mais face aux difficultés, la première obligation, c’est de faire en sorte que nous mobilisons toutes nos compétences et tous nos moyens pour que les populations ne soient pas emportées par ces difficultés-là»

Poursuivant, le patron du parti ‘’Rewmi’’ invite toute l’opposition à la paix, parce que, dit-il, c’est la principale mission des politiques. «Nous invitons tout le monde à la paix. C’est notre mission première. Parce que, le jeune de 18 ans qui est dans l’armée que nous envoyons en Casamance pour défendre l’intégrité du territoire national du Sénégal, ce jeune-là, la première question qu’il se pose, c’est réussir sa mission aux prix même de sa vie. Nous, les hommes politiques et qui avons la prérogative de l’envoyer sur ce terrain-là, nous ne devons pas, face à la mission de défense des intérêts de nos populations, lésiner pour des problèmes d’image ou de satisfaction de l’opinion», a-t-il dit.

«Nous devons être les premiers à faire ce sacrifice. Si nous sommes des patriotes sincères, après, la compétition pourra intervenir. Mais face aux difficultés, la première obligation, c’est de faire en sorte que nous mobilisons toutes nos compétences et tous nos moyens pour que les populations ne soient pas emportées par ces difficultés-là», conclut-il.

Actusen.sn 

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