C’est sa certitude : “on ne peut pas vaincre une idéologie par un kalachnikov ou par un Code pénal”, a déclaré Dr Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institue et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
En effet, dans un entretien accordé à nos confrères du journal Le Quotidien, le Coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux au Centre d’études des religions à l’UGB, est revenu sur le rapport sur les facteurs de radicalisation et de perception du terrorisme chez les jeunes.
Pour lui, “beaucoup parlent de déradicalisation”. Mais lui “n’aime pas le mot, ça a été forgé ailleurs et il ne faut pas qu’on accepte qu’on nous l’impose”. Même si, dit-il, “les jeunes ne sont pas dans une forme de rejet de leurs pays, ils sont dans un ardent désir d’inclusion et d’intégration”, il y a aussi une autre vérité plus prosaïque.
“Si les confréries continuent à être perçues par les jeunes comme étant aux soldes du Pouvoir politique où se mêlant de la chose politique, elles vont finir par être confondues au système”, avertit Dr Bakary Sambe.
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