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Binetou Dianor, Chef de ”Dianor prestige” sur l’accoutrement, à l’unisson, des femmes, en cette journée : «Ce n’est guère du folklore, nous portons le même tissu pour montrer notre égalité, car le statut n’a pas d’importance» 

La femme est amour, solidarité, mère et épouse. La Journée du 8 mars est une célébration pour cet être qui, quotidiennement, soulève des montagnes. C’est dans cette perspective que, partout au Sénégal, dans les entreprises ou autres regroupements, les femmes choisissent un tissu commun pour fêter la Journée qui leur est décernée. Chacune, à sa manière, s’en glorifie par le partage, la communion et des sourires communicatifs.

La femme, une création unique qui survit pour l’aboutissement de ses proches. Courbée par les souffrances ou excellente de par sa réussite, une dame est modèle. C’est, sans doute, dans cette perspective que les femmes profitent de la Journée du 08 mars qui leur est décernée. Ainsi, le traditionnel «Nourolé» est mis en avant pour montrer leur égalité. Binetou Dianor, 26 ans, chef de sa propre entreprise «Dianor Prestige», défend ce concept. La dame  au sourire communicatif  nous révèle que le 8 mars est pour toutes les femmes, d’ici et d’ailleurs, pauvres et riches, courbées et belles.

«Le choix du boubou est un détail important. Il témoigne de notre parité et de notre communion», dit Binetou Dianor. En effet, l’idée est aussi de ne pas distinguer la technicienne de surface de la patronne. De même, c’est un jour, qui permet une complicité, sans faille, entre des femmes qui partagent le même lieu de travail.

Ndèye Astou Fall, comptable à Cfao Motors : «la Direction nous offre des cadeaux, en ce jour si spécial. En effet, l’année dernière, on a eu droit à des bijoux en or»

A Cfao Motors, le procédé est différent. Car la Direction générale gère cette Journée exceptionnelle, avec soin. La trentaine, Ndèye Astou Fall est une dame élancée, qui s’occupe souvent du déroulement de la fête. Comptable, elle admet que la Direction générale de son entreprise s’occupe, à merveille, de la journée pour magnifier la femme. «La Direction nous offre des cadeaux, en ce jour si spécial. En effet, l’année dernière, on a eu droit à des bijoux en or», nous confie-t-elle, avec un large sourire.

Dans leur entreprise, les femmes tiennent une réunion, pour décider du choix du tissu. C’est de ce fait que leur vision s’est portée sur le ‘’Wax’’ pour l’apport d’une touche africaine. «Nous choisissons un tissu commun, pour glorifier la femme, dans toute sa splendeur et sa force», nous dit Ndèye Astou. Pour le repas, il leur est offert par la Direction générale et aussi, en ce jour, elles choisissent un thème (Ndlr : équilibre entre la vie privée et professionnelle est à l’honneur) pour échanger entre elles, sous la direction d’un sociologue.

Chaleureuse ou ensoleillée, tous les adjectifs définissent la femme dans tous les statuts. Elles sont le ciment d’un foyer et les moteurs d’une entreprise. C’est ce qui semble expliquer la décision d’un père de laisser ses filles diriger l’entité qu’il a bâtie.  Une entreprise familiale (Fatima Services en l’honneur de leur grand-mère) conduite d’une main de maitresse par ses quatre filles.

Codou Thiam : «on n’a jamais entendu Journée internationale de l’homme, si nous, nous l’avons, c’est parce que nous le valons bien»

Taille de guêpe et noirceur d’ébène, Adja Codou Thiam est agent de terrain. Elle s’explique : «étant donné que nous ne sommes que des filles dans l’entreprise, nous prenons cette Journée très à cœur. De plus, la facture sera salée pour le Directeur général, notre père», nous affirme–t-elle, toute souriante. Elles, aussi, ont décidé de célébrer la femme par un tissu identique, des repas copieux et de la danse.

Adja Codou Thiam ajoute que le commun accord des femmes montre leur unicité, leur solidarité féminine. «On n’a jamais entendu Journée internationale de l’homme, si nous, nous l’avons, c’est parce que nous le valons bien», termine-t-elle. Mawo Thiam, une de ses sœurs, confirme ses dires : «une dame est épouse, sœur et tout ce que l’on veut. Il devient urgent qu’on la  fête, à sa juste valeur». Elle a asséné, alors, que le tissu n’est pas superficiel et qu’il témoigne de leur bienveillance.

A toutes les femmes, bonne journée, pour leur dévouement et leur sacrifice.

Alimatou KONTE (Actusen 

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