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Boubacar Diop, Sg de l’Anaser : «l’Etat investit près de 50 milliards par an pour l’entretien des routes. Ce montant ne suffit pas parce que…»

50 milliards de F Cfa, tel est le montant dégagé par le gouvernement pour l’entretien du patrimoine routier. L’annonce a été faite, ce samedi par le Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), à Saly, au cours de l’atelier de deux jours organisé dans le cadre du programme d’appui à la gouvernance des transports terrestres (Pagotrans). L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les journalistes et leur permettre d’avoir des informations sur le transport terrestre, la sécurité routière et l’impact de la surcharge à l’essieu sur le patrimoine routier.

«L’Etat investit près de 50 milliards par an pour l’entretien de ce patrimoine. Ce montant ne suffit pas parce que le réseau routier doit être élargi. Ce qu’il faut, c’est que ces investissements puissent avoir un impact positif sur la sécurité routière, les usagers et sur la réduction des décès liés aux accidents», a-t-il dit.

Il a également déploré les séries d’accidents qui se multiplient de plus en plus dans le pays. «Nous avons constaté une vingtaine de décès par accident au courant du mois d’avril. C’est alarmant parce que nous constatons que la courbe est exponentielle. C’est le lieu de prendre des mesures pour répondre aux préoccupations des autorités qui nous ont donné la mission de changer, de repenser la sécurité routière pour essayer de s’aligner aux standards internationaux, de s’arrimer aux 5 piliers de la décennie. L’objectif qui a été fixé, est de réduire le nombre décès à près de 50% d’ici 2030», a souhaité Boubacar Diop.

Selon lui, c’est un long processus et cela nécessite de l’innovation. «Aujourd’hui, il faut sensibiliser, innover. Il faut aussi l’application stricte du nouveau code de la route. Nous allons certainement intégrer l’éducation routière dans le curricula de l’éducation et capaciter davantage les auto-écoles, en les formant pour une meilleure formation des élèves. Il faut que le chauffeur professionnel soit capacité pour réduire le nombre d’accidents de la route», préconise-t-il.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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