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Ces entraîneurs libres à la recherche d’un nouveau défi

De nombreux joueurs, libres de tout contrat, attendent un appel depuis la fin du mercato. Plusieurs techniciens, et non des moindres, sont eux aussi sur le marché, à l’affût d’un nouveau challenge à relever.

L’exemple de Javi Gracia à Watford rappelle que le métier d’entraîneur est des plus fragiles. L’Espagnol, qui avait réalisé une des meilleures saisons de l’histoire des Hornets en Premier League la saison passée, a été limogé après quatre petites journées et un point seulement au compteur. Son compatriote Quique Sanchez Flores, qui avait d’ailleurs déjà officié à la tête du club anglais, l’a remplacé au pied levé. Et comme lui, d’autres attendent de revenir aux affaires. On pense évidemment à José Mourinho. Le Portugais, limogé par Manchester United en début d’année, a dit non à un pont d’or en provenance de Chine.

Le Special One, qui s’est offert une tournée médiatique ces derniers jours, n’attend qu’un challenge à la hauteur pour repartir au front. « Mes amis me disent de profiter de mon temps libre, de profiter de mes mois de juillet et d’août, de profiter de ce que j’ai et que je n’avais jamais eu jusque-là. Mais si je suis honnête, je ne peux pas en profiter ! Je ne suis pas assez heureux pour pouvoir en profiter. Le football me manque, j’ai encore le feu sacré », a lâché le Lusitanien à Sky Sports récemment. Au micro de beIN Sports, Arsène Wenger, remplacé par Unai Emery à Arsenal l’été dernier, s’est dit pressé de repartir lui aussi. « Je n’imagine pas ne pas retourner sur un banc de touche. (…) Je voudrais revivre une fois encore l’intensité de la compétition », a lancé l’Alsacien.

Rudi Garcia, remercié par l’Olympique de Marseille en fin de saison passée, est lui aussi à la recherche d’un nouveau point de chute, tout comme Laurent Blanc, qui attend lui désormais son tour depuis l’été 2016 et son départ du Paris SG. Un autre champion du Monde 1998 espère une nouvelle chance de montrer ses qualités sur un banc. Il s’agit de Thierry Henry, dont l’aventure à l’AS Monaco lors du dernier exercice aura été très éphémère (13 octobre 2018-24 janvier 2019). « Je ne pense pas au négatif. Je veux toujours être entraîneur. J’adore le football et je crois que je peux être un bon entraîneur. Je ne pense pas à la difficulté, je ne pense pas à l’échec. Je n’aime pas la facilité. J’aime diriger et c’est à moi d’y arriver », a-t-il récemment confié au Telegraph.

Du beau monde à la recherche d’un nouveau défi

Un des premiers entraîneurs de l’ancien attaquant du côté de Monaco, Claude Puel, est lui aussi prêt à rebondir après son expérience sur le banc de Leicester City. Son nom circule d’ailleurs dernièrement au Portugal, où il serait candidat au poste vacant du côté du Sporting CP (le Néerlandais Marcel Keizer ayant été démis de ses fonctions durant cette dernière trêve internationale). Mickaël Landreau (ex-Lorient), Jocelyn Gouvennec (ex-Guingamp) et Antoine Kombouaré (ex-Dijon), sans contrats depuis cet été, attendent eux aussi de voir venir.

Massimiliano Allegri, vainqueur de cinq titres en Serie A et quatre Coupes d’Italie, est lui aussi dans les starting-blocks. L’Italien, souvent cité du côté du Paris SG lorsque la situation de Thomas Tuchel est évoquée, se repose en attendant le rebond. De l’autre côté des Alpes, ils sont plusieurs dans son cas. On pense à Luciano Spalletti (ex-Inter Milan), Claudio Ranieri (ex-AS Roma), Gennaro Gattuso (ex-AC Milan), Cesare Prandelli (ex-Genoa), Francesco Guidolin (ex-Swansea) ou encore Massimo Carrera (ex-Spartak Moscou) pour ne citer qu’eux.

Le constat vaut aussi en Espagne, où Quique Setién (ex-Betis), Abdelardo (ex-Alavés), Aitor Karanka (ex-Middlesbrough), Juande Ramos (ex-Malaga), Oscar Garcia (ex-Saint-Etienne) et Pablo Machin (ex-Séville FC) n’ont pas de poste. Marcelino vient lui d’être remercié par Valence sur fond de crise institutionnelle. Viré du Real Madrid après un court intérim (29 octobre 2018-11 mars 2019) pour faire place nette au retour de Zinedine Zidane, l’Argentin Santiago Solari est lui aussi sur le marché. Idem pour son compatriote José Pekerman (ex-Colombie), le Brésilien Dunga et le fantasque Zdenek Zeman. Une liste non exhaustive qui donnera sans doute idée à plus d’un président en cas de besoin…

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