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Cheikh Oumar Anne lors du lancement du projet ‘’Sukaabe Jango II’’ «il faut porter le plaidoyer pour plus d’investissements dans ce domaine»

1 300 000 000 F Cfa est le montant dégagé chaque année par le ministère de l’Education nationale pour l’implantation des cantines scolaires dans les établissements pour aider les enfants. Ce montant a été annoncé, par le ministre, Cheikh Oumar Anne, lors de son passage à l’Assemblée nationale. Et le gouvernement est en train de poursuivre les efforts pour accompagner ces potaches. D’ailleurs, le maire de la commune de Ndioum a procédé, ce mardi à Dakar, au lancement du projet ‘’Sukaabé Jango II’’ (Enfants de demain), qui est un programme d’alimentation scolaire qui va se dérouler sur 5 ans, dans les régions de Sédhiou et de Kolda.

Ce projet, financé par le département américain de l’Agriculture à hauteur de 16 milliards de F Cfa, est piloté par Counterpart International et est destiné à 285 écoles primaires et maternelles dans les régions de Kolda et de Sédhiou. «Il est prouvé aujourd’hui que les cantines scolaires constituent un levier de développement du capital humain. Cela au regard de leurs multiples impacts à la fois sanitaires, éducatifs, économiques et sociaux», explique le ministre.

Ainsi, Cheikh Oumar Anne a plaidé pour plus d’investissements dans ce domaine, pour, dit-il, aller dans la dynamique du chef de l’État qui est d’accompagner les couches vulnérables pour l’équité. «Un enfant qui bénéficie de repas équilibrés sains et réguliers à l’école a une meilleure santé, plus de capacités de concentration en classe et, par conséquent, plus de chances de réussir son cursus scolaire pour devenir un citoyen capable  de contribuer au développement de son pays», a-t-il dit.

A l’en croire, «Lorsque l’alimentation scolaire est liée au développement local, elle devient un moteur de l’économie en offrant de réelles opportunités d’affaires aux producteurs». Le ministre indique que «la mise en place de ce programme, qui vise à assurer un repas à tous les apprenants, requiert la mobilisation de toutes les forces vives, mais aussi des partenaires».

Actusen.sn 

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