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Compagnonnage avec Macky Sall, troisième mandat : Idrissa Seck maintient toujours sa position

Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), a, lors de son dernier séjour aux États-Unis, rencontré au Yale Club un groupe d’étudiants africains. Une occasion pour ces apprenants d’interpeller le leader du Parti ‘’Rewmi’’ sur certains sujets comme son retour dans la mouvance présidentielle et sa position par rapport au troisième mandat. Mais la réponse de ‘’Ndamal Kadior’’ a été claire, car il dit ne rien regretter de sa décision de rejoindre Macky Sall après que le Sénégal a été touché par la pandémie du coronavirus.

«Si je n’avais pas fait ce que j’ai fait en répondant à l’invitation du président Macky Sall de joindre nos forces pour, d’abord, éviter de placer notre pays en situation de tension nous rendant vulnérable face aux attaques extérieures, ensuite diminuer l’impact de la Covid-19 dont la fin a vu naître une autre crise mondiale, le Sénégal aurait pu rejoindre le Mali, la Guinée, le Burkina Fasso dans l’instabilité, le terrorisme, le djihadisme», déclare-t-il.

Face à ceux qui indexent une tortuosité dans sa démarche, Idy de marteler en ces termes : «je ne regrette rien même si vous qualifiiez ça de tortuosité, j’ai voulu. La paix, la sécurité, la stabilité, conditions premières d’exercice de toute activité humaine. Pour moi, l’objectif est atteint, le Sénégal a traversé cette tempête qui a emporté bien de nos voisins».

Abordant la question du troisième mandat, Idrissa Seck rappelle que l’un des piliers centraux de son projet politique était de «faire du Sénégal une démocratie majeure où la transmission du pouvoir se fait sans violence. «Sur un autre plan, un pilier du projet ‘’Sopi’’ qui était absolument central était que nous devions faire du Sénégal une démocratie majeure où la transmission du pouvoir se fait sans violence à un rythme régulier dont la fréquence n’excède pas 10 ans, deux mandats de 5 ans, pas 3 mandat», indique-t-il.

D’où, ajoute-t-il, «mon combat contre Wade en 2012 malgré l’immense affection que je voue à ce leader africain d’exception qui aurait pu, à l’image de Mandela, bénéficier d’une sortie honorable, n’eussent été la trouble tentation d’un troisième mandat et d’une dévolution monarchique du pouvoir».

Actusen.sn

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