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Crise postélectorale en Guinée : Dalein Diallo dénonce les exactions contre ses partisans

La Guinée sombre de plus en plus dans la violence. Depuis la publication des premiers résultats provisoires de l’élection présidentielle, favorables au président sortant Alpha Condé, candidat à sa propre succession pour un 3e mandant, les manifestations sont réprimées dans le sang. Mais selon l’Union des Forces démocratiques de Guinée, en plus des concessions brulées, des arrestations, des magasins vandalisés et pillés, les 27 victimes qui sont tombées sous les balles des forces de l’ordre, ont été ciblés pour leurs appartenances politiques ou ethniques.

« A Conakry, la répression se poursuit de plus belle dans les quartiers supposés favorables à l’Opposition où la police et la gendarmerie, désormais appuyées par l’Armée réquisitionnée, depuis hier, à cet effet, ils se livrent à toutes sortes d’exactions. Ils vont jusqu’à incendier les concessions et vandaliser les magasins et boutiques appartenant à des opérateurs économiques qui, en raison de leur patronyme, sont supposés être des soutiens de Cellou Dalein Diallo. A l’intérieur du pays, notamment à Nzérékoré, Kissidougou, Macenta et Kérouané, plusieurs boutiques, magasins et domiciles, identifiés sur la base du patronyme de leurs propriétaires, sont incendiés, pillés ou vandalisés », dénonce la Direction nationale de l’Ufdg dans un communiqué parvenu à “Actusen.sn”.

La même source martèle que le dernier bilan d’hier, fait état de 27 morts tués par balle. A cela, il faut ajouter plus d’une centaine de blessés par balles et autant d’arrestations et de dégâts matériels importants.

D’après le document, les hauts responsables de l’opposition ne sont pas épargnés dans la répression.  En plus du leader de l’Udfg qui est séquestré, le bâtiment qui abrite son Cabinet et les bureaux des vice-présidents ont été investis, mercredi 21 octobre 2020, par une brigade mixte comprenant des gendarmes, des bérets rouges et des policiers arrivés sur les lieux à bord de douze (12) pick-up.

La Direction nationale de l’Ufdg condamne, ainsi, ce qu’elle qualifie de terrorisme d’État et exige la libération sans délai de son leader. Et appelle tous les Guinéens, épris de justice et de démocratie, à la mobilisation pour barrer la route au coup d’Etat électoral.

 Saly Sagne (Actusen.sn)

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