La convention des jeunes reporters du Sénégal a tapé du poing pour dénoncer l’emprisonnement du journaliste Cheikh Yérim Seck. Dans un communiqué, la Cjrs martèle que “trop, c’est trop”. Et “s’inquiète des atteintes répétitives et dangereuses orchestrées par le régime actuel à la liberté de la presse. (…) L’arrestation de Cheikh Yérim Seck pour diffusion de fausses nouvelles n’en est qu’une dernière et honteuse illustration”.
Selon la Cjrs, “vouloir exiger d’un journaliste de dévoiler ses sources équivaut à une tentative d’assassinat contre cette profession, un des piliers de la démocratie sénégalaise”. Mais, lit-on dans le communiqué, “au-delà de la personne de Cheikh Yérim, nous estimons que les jeunes reporters qui travaillent tous les jours, dans des conditions précaires, sur des dossiers sensibles, relatifs notamment à la bonne gouvernance, à la justice et à la corruption, risquent d’être les principales victimes de cette jurisprudence inique”.
Aussi, la CJRS compte sur la justice pour le triomphe de la vérité sur l’affaire Batiplus.
Actusen.sn