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Joël Lanti Ndigi, Coordinateur de la Section Jeunes et de la Diaspora de “Urgence Panafricanistes” : ‘’si la pratique de l’esclavage persiste en Mauritanie, c’est à cause de la caste esclavagiste, raciste qui dirige, en ce moment.’’

Le sujet est tabou en Mauritanie, mais, lui, ose l’aborder. Joël Lanti Ndigi, Coordinateur de la Section jeunes et de la diaspora de “Urgences Panafricanistes”, dénonce ‘’l’esclavage’’ en Mauritanie et décide, avec ses camardes, de lutter contre cette pratique.

‘’Nous vivons en Mauritanie une situation très grave. II n’y a pas longtemps, nous avons vécu des procès politiques, qui concernent 13 membres de l’IRA, patriotes, anti-esclavagistes. Ces derniers croupissent en prison, depuis belle lurette, parce qu’ils ont osé s’opposer à une pratique vile qui n’honore ni notre siècle ni notre civilisation.’’, déclare Joel.

Ce Gabonais, vivant au Sénégal, trouve inadmissible que plusieurs siècles après son abolition, l’esclavage demeure encore sous nos tropiques.

’’ C’est tout simplement ahurissant !  L’esclavage en Mauritanie a  une histoire. Et pourtant, la Mauritanie a signé plusieurs traités. Mais si la pratique persiste, c’est à cause de la caste eslavagiste, raciste qui dirige ce pays, ce moment’’, explique-t-il.

D’ailleurs, ce combat contre l’esclavage a valu, à quelques membres de son mouvement, Urgences Panafricanistes, des déboires avec la Police mauritanienne. Pour Joel, la solution doit venir de la communauté internationale, qui doit ouvrir une enquête en Mauritanie.

«Il y a beaucoup d’Ong qui le dénoncent, comme l’IRA, dirigée par Ould Biram. Pour ce qui nous concerne, nous avons initié plusieurs actions notamment des conférences. En ce moment, nous faisons du micro-trottoir. Nous avons rencontré les gens ; certains en savaient quelque chose, d’autres ont clairement marqué leur stupéfaction. Mais au-delà de nos origines, nous sommes tous concernés par ce fléau. Et nous sommes comptables, si nous nous vautrons dans cette situation.’’, explique-t-il.

En plus de l’esclavage, “Urgences Panafricanistes” se bat aussi contre le franc Cfa arrimé au franc français. Le Cordonnateur de la Section Jeunes et de la diaspora pense que l’Afrique doit couper le cordon ombilical, qui la lie à l’ancienne colonie et aussi créer sa propre monnaie.

Fondée le 17 juillet à Dakar, “Urgences Panafricanistes”  est présente à Dakar, au Bénin, au Cameroun à Fez au Maroc.

Daouda Gbaya(Actusen.com)

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