Il est vrai que dernièrement les pluies ont été particulièrement fortes. Par contre, leur ampleur n’est pas la seule explication aux inondations. Le constat est que les nouvelles infrastructures routières y ont aussi pour quelque chose. Les échangeurs de Keur Massar et de la cité Keur Gorgui ont permis de rendre la circulation plus fluide. Mais ils ont aussi créé des problèmes là où il n’y en avait pas.
Si on demande aux populations laquelle de ces situations elles préfèrent, elles diront certainement qu’il vaut mieux être coincé dans les embouteillages que de voir sa maison submergée par les eaux. Ainsi, les autorités doivent vraiment se remettre en question. Les travaux d’assainissement qui est relégué à chaque fois au second plan sont plus nécessaires que tous les passerelles, stades, pôles urbains qu’ils peuvent faire sortir de terre.
Maam Sagar (Billet SourceA)