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L’impossible deuil

Les jours se suivent et se ressemblent. La liste de nos vaillants jeunes «Goorgorlu» morts sur le chemin de l’exil s’allonge un peu plus. Sans que personne ne semble pouvoir rien faire. L’Etat a-t-il montré ses limites ?  Jusqu’à présent, il n’a pas su trouver la réponse à cette tragédie, qui a pour nom émigration clandestine. Pire, il ne nous permet pas de faire le deuil. Ce sera impossible, tant qu’on n’aura pas un bilan exact du nombre de victimes.

C’est seulement à ‘’Sunu Gaal’’, ce pays des contraires, où des autorités ne daignent pas dire à l’opinion combien d’émigrés de la faim ont été emportés par la mer. Or, c’est le strict minimum qu’on doive attendre de nos dirigeants. A défaut de pouvoir donner de l’espoir aux candidats au suicide, pour qu’ils restent sous nos Cieux, l’Etat a l’obligation de dire, avec exactitude, combien de ses enfants ont péri.

Ces chiffres doivent être disponibles à la Marine qui connaît le nombre de personnes qu’elle a secourues ou le nombre de corps qu’elle a repêchés. Les drames en mer ont toujours  été traités de la sorte. Il y a toujours un flou qui entoure le nombre de victimes.

Le ‘’Joola’’ est encore là pour nous le rappeler. La plupart de ses nombreuses victimes sont toujours prisonnières de la mer. Dommage qu’au pays de ‘’Thiompal’’, on ne songe à faire la lumière qu’au sujet de la gestion d’une entité étatique par un opposant encombrant. Ce qui préoccupe aujourd’hui c’est cette magistrature debout.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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