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Pour avoir ajouté du bouillon a la marmite : l’étudiante se fait lacérer le bras par la  « Dieuwrigne» du Dahira

Invitée par une copine pour célébrer, ensemble, le ‘’Mawlid’’, Ndèye Fatou Boye, étudiante de son état, ajoute du bouillon dans l’une des marmites que supervisait Marème Ndao. Réussissant à mettre cette dernière dans un état second, à travers sa réponse discourtoise, l’étudiante sera lacérée par celle-ci. Elles ont été toutes les deux à la barre du Tribunal d’instance.

Alors que les musulmans célébraient le ‘’Mawlid’’ dans la communion, l’étudiante Ndèye Fatou Boye et la restauratrice Marème Ndao se sont violemment bagarrées. Pour avoir mis du bouillon dans l’une des marmites que supervisait Marème Ndao, responsable d’un ‘’Dahira’’, Ndèye Fatou Boye a mis celle-ci dans une colère noire. En effet,  le jour de l’évènement religieux, Marème Ndao, en tant que «dieuwrigne», responsable de ‘’dahira’’, était en train de superviser la préparation du dîner. Ainsi, chaque équipe avait en charge une marmite et avait reçu les condiments nécessaires.

Seulement, après assaisonnement, Ndèye Fatou Boye, invitée par une de ses copines, qui a su que le goût n’était pas assez relevé, a tout bonnement ajouté deux cubes de bouillon à la marmite gérée par sa copine. Estimant avoir tout équilibré, Marème Ndao est sortie de ses gongs. Après en avoir fait la remarque à l’étudiante, celle-ci lui rétorque sèchement : «je l’ai déjà mis dans la marmite».

Au détour d’échanges verbaux houleux, une bagarre s’en est suivie. Lorsque les deux protagonistes ont été séparées, Ndèye  Fatou Boye a été attaquée, par surprise, par la restauratrice. «Alors que je faisais mes ablutions, au sortir du bain, elle m’a attaquée et m’a lacérée le bras», a confié la jeune dame, le bras recouvert d’un bandage. Elle a nié avoir porté les coups qui ont causé une incapacité temporaire de travail de six jours à son adversaire.

Marème Ndao a, également, contesté être l’auteure des blessures qui ont occasionné 10 jours d’incapacité à l’étudiante. «Lorsque je lui ai fait des reproches, elle m’a abreuvé d’injures. Offensée, je l’ai giflée. Nous nous sommes empoignées, elle m’a blessée avec le couteau et m’a lancé la bouilloire. Je l’ai repoussée, elle est tombée sur des zincs et des fleurs épineuses. C’est pourquoi, elle a été blessée au bras, mais je ne l’ai pas lacérée, car j’avais les mains vides».

«Selon le témoignage de Yacine Dieng,  elle a ouï dire que Marème Ndao a utilisé une lame. C’est pourquoi, elle s’est empressée de porter plainte», a fait savoir Me Cheikh Oumar Gaye. Convaincu que Ndèye Fatou Boye a été provoquée, il a demandé sa relaxe et le versement de 300.000 F. Me Henry Gomis, un des conseils de Marème Ndao, a déploré l’attitude des deux femmes, poursuivies pour coups et blessures volontaires réciproques.

«Je ne peux pas comprendre qu’on se crêpe le chignon pour du bouillon, surtout qu’elles célébraient la naissance du Prophète», a-t-il fulminé. Me Diabel Samb, à son tour, a réclamé 200.000 F Cfa. Bien que Me Iba Mar Diop ait demandé que leur cliente soit relaxée, Marème Ndao a été reconnue coupable et condamnée à 3 mois dont 15 jours ferme. Elle doit allouer 150.000 F Cfa à Ndèye Fatou Boye. Celle-ci a écopé de la même peine, en sus du paiement 50.000 F Cfa.

Maguette Ndao (Actusen.sn)

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