L’affaire des 52 attestations délivrées à des journalistes Béninois secoue toujours le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti). Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes)/Section Cesti qui ne décolère toujours pas, observe depuis hier mercredi, un débrayage de 72 heures pour dénoncer le “silence du Recteur et de la Direction des Affaires pédagogiques” face à cette affaire.
Ce mouvement d’humeur de la Section du Saes du Cesti n’a pas été sans conséquences. En effet, en raison de ce débrayage, les étudiants de la 47ème promotion n’ont pu soutenir devant le jury leur grande enquête de fin d’études, pour la validation de leur cursus professionnel.
Les diplômés du Cesti sont préoccupés par cette situation de blocage qui prévaut au sein de l’établissement. “Nous rappelons aux parties prenantes que leurs actions ne doivent en aucun cas porter préjudice aux étudiants qui n’y sont pour rien, et appelons donc à la compréhension et au sens du dépassement des uns et des autres”, déclarent-ils dans une Motion de soutien.
Les diplômés du Cesti souhaitent ainsi que cette situation de blocage au sein de l’établissement connaisse enfin son épilogue. Ce, pour que non seulement, “les étudiants de la 47ème promotion puissent terminer leur cursus professionnel. Mais également pour que les étudiants étrangers qui veulent rentrer dans leurs pays respectifs et ceux qui n’attendent que leurs résultats pour continuer leur cursus au Sénégal ou ailleurs puissent le faire dans les meilleurs délais”.
Les signataires de la Motion de soutien invitent à cet effet, les autorités pédagogiques de l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) à agir dans l’intérêt de tous. «En espérant que les calendriers dûment fixés par le comité pédagogique seront respectés, nous invitons les autorités pédagogiques de l’université Cheikh Anta Diop, le recteur notamment, à faire prendre toutes les mesures afin que les intérêts des étudiants soient préservés», ajoutent-ils.
Actusen.sn