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Ziguinchor/Interdiction  aux bailleurs de faire passer la production de l’Anacarde par le port de Banjul : Robert Sagna en déphasage avec la politique commerciale de l’Etat

La commercialisation de l’Anacarde, communément appelé l’or noire du sud bat son plein, dans la partie méridionale du pays. Cependant, de mémoire collective des producteurs et observateurs de la vie économique de la Casamance, cette présente campagne de commercialisation de l’Anacarde est partie pour être la plus mauvaise et inoubliable dans les esprits.

 Pour cause, selon ces derniers, c’est la baisse drastique du prix du kilogramme qui n’arrange pas les producteurs. Robert Sagna qui s’est prononcé sur cette situation, à la fin de sa tournée dans le monde rural, estime dans les colonnes de SourceA, que c’est moins un problème de production qu’un problème de commercialisation.

L’ancien maire de Ziguinchor, de rappeler que les populations, il y a quelques années, pouvaient vendre le kilogramme à plus de mille trois cents francs. Mais, souligne-t-il, ces deux dernières années, elles ont des difficultés. On leur achète le kilo entre trois et quatre cent francs Cfa.

Selon l’ancien ministre de l’Agriculture, la baisse du prix du kilogramme est due au fait que l’Etat du Sénégal a, formellement, interdit que la production passe par le port de Banjul. Et cela, note M. Sagna, provoque un manque à gagner énorme pour l’acheteur qui est obligé d’imposer son prix aux producteurs.

«Si l’Etat veut garder le statu quo, il sera obligé de subventionner la noix de cajou. Dans le cas contraire, il faut laisser la noix être chargée au port de Banjul. C’est moins coûteux pour les bailleurs qui mettent leur argent dans la commercialisation», suggère t il.

Actusen.sn

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