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Danger de mort

Le couvre-feu reste donc de rigueur. Au moins, jusqu’au 20 février. C’est la quintessence du communiqué du premier flic de la République. Cette mise au point était attendue pour lever toute équivoque. Au moins là, personne ne peut plus avoir d’excuse pour ne pas rentrer chez lui avant 21 heures.

Il faut dire que cette décision est logique, vu le nombre de morts que nous avons enregistrés, cette année, à cause de ce satané virus. Il faudrait même s’attendre au pire, car l’histoire nous a appris qu’il ne fallait pas crier victoire tant que le combat n’était pas terminé, même si nous nous sommes distingués de la meilleure des manières lors du premier acte.

Le coronavirus  affecte de plus en plus de personnes et rien ne semble pouvoir limiter sa propagation. En attendant, il faut faire avec les moyens du bord. L’État de catastrophe sanitaire en est un, pour protéger les incrédules d’eux-mêmes. Dans un avenir proche, il faudra aussi commencer à vacciner. D’autant plus que les Sénégalais continuent de plus belle à ne pas respecter les gestes-barrières.

Il suffit juste d’entrer dans un transport en commun et de regarder le spectacle. C’est saisissant. En fait, certains ne se rendront compte du danger que le jour où, à leur tour, ils feront un passage obligé chez les amis du docteur. Là, ils comprendront ce que cela fait d’être isolés, entourés seulement de toubibs, sans visite de parents ou d’amis; des effluves de chaleur extrême émanant de leurs corps, uniquement connectés à des respirateurs artificiels. Ils seront en face du danger de mort.

Maam Sagar (Billet SourceA)

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