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Délivrance des autorisations d’exploitation des carrières de silex aux Ics : une surtaxe qui risque d’envoyer au chômage plus de 1500 jeunes

Le collectif des exploitants est rouge de colère à cause de la décision prise par les autorités et qui concerne la délivrance des autorisations d’exploitation des carrières de silex dans le périmètre des Industries chimiques du Sénégal (ICS). Une situation qu’il a fortement décriée à travers un communiqué dont “Actusen.sn” détient copie.

«En date du 29 avril 2021, le ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, après une audience avec le directeur général des Ics Alassane Diallo, et sans aucune concertation préalable avec les acteurs du secteur, a signé une circulaire pour revoir les conditions de délivrance des autorisations d’exploitation des carrières de silex dans le périmètre des Industries chimiques du Sénégal dans la commune de Darou Khoudoss. A notre grande surprise, les nouvelles modalités impliquent entre autres le paiement d’une taxe de 1000 F Cfa par tonne de silex produite en sus de la redevance minière de 4% et de la taxe sur la valeur ajoutée (Tva) de 18% à verser à l’Etat du Sénégal», regrette le collectif.

Face à cette situation, lit-on dans le document, «le Collectif des exploitants (Gis, Isce granulats, Socam, Tanor Sas, Atic, Diyuan, Stc, Diamada-Diabos Sarl, Socobe) à l’exception de Senegindia, dénonce cette taxe qui ne repose sur aucune base légale et risque de compromettre durablement nos activités ».

Le collectif a également interpellé le président pour qu’il réagisse à cette affaire. « Nous souhaitons attirer l’attention du président de la République et de la population sénégalaise sur cette situation qui risque d’envoyer au chômage plus de 1500 jeunes sénégalais, car les entreprises ne peuvent plus continuer à supporter cette surtaxe qui ne profite qu’aux indiens et leurs complices, au détriment des travailleurs et des investisseurs», a dit le collectif.

Pour se faire entendre et obtenir gain de cause, le collectif ne compte pas croiser les bras, car il a décidé de mener des actions pour pousser les autorités à revenir à leur décision. «Aujourd’hui, au moment où le président de la République s’investit pour créer des emplois, certains actes visant à fermer des entreprises sénégalaises, relèvent du sabotage. Le Collectif compte dérouler un plan d’action dans les jours à venir pour amener l’administration minière à revenir sur cette décision de faire payer cette taxe de 1000 F Cfa aux Ics. Nous demandons une concertation avec les acteurs du secteur et une annulation de la surtaxe», a-t-il souhaité.

Adja Khoudia Thiam, Stagiaire-Actusen.sn

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