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Dans les colonnes de SourceA, dans sa parution de ce vendredi, le professeur de droit pénal, Ndiack Fall estime que rien n’empêche à Karim Wade de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2019. A son avis, la Crei qui a condamné Wade-fils, ne l’a pas privé de ses droits civiques, civils et politiques.

Mais, malgré cette chance, le spécialiste en droit a aussi soulevé quelques obstacles à sa candidature. Pour lui, même si Rimka est éligible, il n’en demeure pas moins que le code électoral constitue un blocage à cette avantage politique. “Rien ne l’empêche de se présenter à la prochaine élection mais le code électoral lui est défavorable à un certain niveau”, a-t-il confié à nos confrères.

Interpellé sur la possibilité de Khalifa Sall de se présenter lui aussi, à la présidentielle de 2019, Ndiack se veut clair. “Rien n’empêche à Khalifa Sall de se présenter à la présidentielle”. “Tant que les voies de recours ne seront pas épuisés, il bénéficie selon la loi, de la présomption d’innocence, ce qui lui donne le droit de se présenter à la compétition électorale qu’il voudra”, dit-il. Avant de poursuivre : “même en prison, Khalifa est considéré, aux yeux de la loi, comme électeur et est éligible. Même dans les liens de la détention, il peut être élu président de la République. Et si cela advenait, l’édile de la ville de Dakar, sortirait, forcément, de prison car, ajoute-t-il, rien n’est au dessus des suffrages des Sénégalais”.

Actusen.com

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