A LA UNE Politique

Suppression du Poste de Premier ministre : Babacar Diop du FDS demande au peuple d’adopter le même comportement que celui de juin 2011 pour faire barrage à cette réforme

La suppression annoncée du poste de Premier ministre fait encore couler des salives. Les Forces démocratiques du Sénégal (Fds) qualifient ce projet de réforme constitutionnelle de « dangereuse » et de « haute trahison ». D’autant qu’elle «obéit à des logiques politiciennes de préparation d’un dauphin politique ».

Le président des FDS, Babacar Diop, ne voit aucune différence entre ce présent projet de loi et celui de  juin 2011 que Me Abdoulaye Wade avait voulu introduire dans la Constitution. «La seule différence est que Macky Sall a choisi de se lever tôt, alors que Abdoulaye Wade avait attendu la fin de son mandat», relève-t-il, soutenant que «le peuple doit avoir le même comportement que celui de juin 2011».

Dans un communiqué reçu à la Rédaction de Actusen.sn, le Mouvement  invite ainsi «l’opposition à se réveiller afin de faire barrage à cette réforme démocraticide. Ce serait une erreur très grave, que les Sénégalais paieront très cher dans le futur, en laissant passer cette réforme à l’Assemblée nationale. Les forces vives doivent se réunir de manière imminente pour organiser le peuple en vue de fermer les portes de l’Assemblée nationale à ce projet odieux». «Cette réforme est dangereuse et appelle la conscience de tous les démocrates de notre pays», martèle dans la foulée Babacar Diop.

En plus, selon les FDS, «il n’est pas possible d’engager une réforme de cette nature qui transforme profondément notre régime politique sans concertation aucune avec les acteurs de la vie politique». Tout ceci, prouve, d’après eux, que «Macky Sall parle de dialogue politique, mais au fond, il n’y croit pas. La seule chose qui le préoccupe, c’est de renforcer le pouvoir de domination de sa famille sur le pays».

Le FDS invite par ailleurs l’opposition «à décliner l’invite au dialogue de Macky Sall et à se réorganiser dare-dare pour transférer la lutte dans la rue», en s’inspirant de l’exemple de l’Algérie et le Soudan.

Actusen.sn

Dans la même rubrique...

Accident de Koungheul : le ministre El Malick Ndiaye pousse un gros coup de gueule et fustige le comportement des chauffeurs

Actusen

14 morts et plusieurs blessés à Koungheul : le ministère de la Santé fait le point 

Actusen

Accident meurtrier de Koungheul : la réaction du président de la république Bassirou Diomaye Faye

Actusen

Laissez un commentaire