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Après le virus, la pluie

Si, dans certains pays, le déroulement correct des enseignements est une règle et les perturbations, une exception, ici, à Ndoumbélane, c’est tout à fait le contraire. Depuis longtemps, l’année scolaire ne se déroule jamais dans le calme. Les apprenants n’arrivent jamais à faire neuf mois de cours.

Si ce ne sont pas les enseignants, qui font la grève pendant plusieurs mois, ce sont les élèves qui anticipent des fêtes ou sortent dans les rues, pour réclamer des professeurs. D’ailleurs, durant ces dernières années, le Gouvernement passe tout son temps à «sauver l’année scolaire». Ce, grâce à une intervention des khalifes généraux des Confréries ou après une invitation des défenseurs des intérêts des enseignants par la première dame dans le domicile de «Thiompal».

Cette dernière méthode est beaucoup plus efficace, car, après un bon repas, les dirigeants syndicaux oublient de consulter la base et saisissent, directement, les médias pour lever le mot d’ordre. Cette année-ci, ce ne sont ni les enseignants, ni les élèves qui ont perturbé les enseignements.

C’est le coronavirus, qui a fermé les portes des Etablissements scolaires, pendant des mois. Maintenant qu’une solution a été trouvée par «Mor Ndajee» grâce à son concept «vivre avec le virus», une autre menace risque de gâcher la fête : la pluie. La preuve, beaucoup d’apprenants n’ont pas regagné les classes, dans le Sud du pays, à cause d’elle.

Mame Sagaar (Billet SourceA)

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