Contribution

Attaques PASTEF

Les réactions graduellement absurdes d’un certain camp, par rapport à la montée fulgurante et à la vague déferlante du PASTEF, sont à ranger dans l’ordre normal des choses. Gandhi, cité par Sonko, présente les quatre principales étapes du processus qui mène à la victoire d’un vaillant combattant:

« D’abord ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, après ils vous combattent et enfin, vous gagnez » (Solutions : 24).

Il est aisé de comprendre que nous vivons présentement la phase de combat qui va crescendo. Malheureusement, les détracteurs du mouvement patriotique du PASTEF, en vrais « cuune», ont livré leurs meilleurs soldats, les jetant en pâture comme des chairs à canon. Aveuglés par la haine et l’orgueil, ils ont épuisé prématurément leurs armes les plus redoutables.

En mauvais dialecticiens, ils ont inversé leur plan, en épuisant dès le début leurs meilleurs arguments.

Conséquence: ils sont de moins en moins convaincants et de plus en plus ridicules.

Conseil : revoir la structure du texte argumentatif !

Au tout début, ils nous parlaient de Sonko, le mauvais fonctionnaire, dénué de toute discrétion et manquant de professionnalisme. Ensuite, ils en arrivent au Sonko l’aventurier, l’inexpérimenté, le réactionnaire et le rancunier, qui tire sur tout ce qui bouge. Tout récemment, nos amis d’en-face veulent nous vendre l’image d’un PASTEF composé de wakhabistes ou de salafistes qui ont un projet macabre, apocalyptique et surtout « patriecide » pour le Sénégal.

Présentement, Sonko- qui par ailleurs a fait une déclaration publique de patrimoine-, est brusquement devenu à leurs yeux un Grand Parrain qui se promène avec des mallettes bourrées de frics qu’il distribue à tout bout de champ à ses partisans.

Même la défunte patriote Mariama Sagna n’est pas épargnée !

Vraiment, soyez plus ingénieux, quand même !

Vous pouvez mieux faire !

Tous les observateurs avertis ont compris que la dernière séquence, celle de la victoire éclatante et irréversible, s’approche à grands pas.

Sans doute,  à la manière de l’ancienne époque, du temps des grands empires comme le Wagadou et le Mali, les féticheurs de la cour ont déjà décrit le tombeur du roi.

Peut-être, grâce aux « sarax », les « rawxanes » du jeune vont enfin se calmer !

Dr. Amadou SOW

Pôle Formation et débat

PASTEF

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