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Le second mandat : la meilleure option pour le Sénégal

Le 25 mars 2012 a vu le Sénégal choisir Macky Sall comme son 4è Président et dans moins de 6 mois les citoyens sénégalais devront apprécier son action dans le secret des isoloirs et la sanctionner en lui accordant un second mandat ou en confiant les clefs du palais de l’avenue du Président Senghor à un autre locataire. En attendant le débat est ouvert où les citoyens qui le désirent, partagent leur opinion sur la vie de la nation qu’il est  à la tête du pays. Le Président Macky Sall a pris le pouvoir par la grâce de Dieu, 52 ans après l’accession du Pays à l’indépendance et surtout après 12 de gestion du pays par Abdoulaye Wade et son parti le PDS dont il était membre pendant la période de conquête du pouvoir.

Il a surtout eu à en occuper les plus hautes fonctions, Directeur Général, ministre dans plusieurs départements, Premier Ministre puis président de l’Assemblée Nationale. Ce riche parcours l’a enrichi d’une connaissance de l’Etat, de ses démembrements et leviers lui ayant permis dès sa prestation de serment de commencer à dérouler sa vision. Moins de trois mois après sa prise de fonction il arrive à faire baisser les prix des denrées de première nécessité soulageant grandement les populations. Si les déchus du pouvoir de 2012 ont pu trouver un moyen boiteux de minimiser le mérite du Président Sall dans la baisse du prix du riz, ils ne parviennent pas à démentir le fait que c’est suite à d’intenses négociations avec la CSS et de sacrifices que l’état a pu obtenir la baisse du prix du sucre.

A notre sens, la prérogative la plus importante du Président de la république est la définition de la politique de la nation. C’est à ce niveau que nous estimons que le Président Macky Sall a opéré la Principale rupture qui, à elle seule nous suffit à lui accorder notre soutien pour un second mandat. Cette rupture est sa volonté de se battre contre des injustices qui existent entre les sénégalais, la plus flagrante à nos yeux est cette différence entre  les villes et les campagnes sénégalaises mais aussi entre une frange de la population bénéficiant de toute l’assistance de l’état ( infrastructure de qualité, prise en charge sur le plan social et sanitaire, soutien ou subvention sur des services de qualité comme eau, électricité …) et une autre partie de la population ignorant totalement l’assistance de l’état (leurs enfants ne pouvant  fréquenter les écoles , eux –mêmes ne connaissant ni les postes de santé encore moins les hôpitaux car les prix qu’on y réclame sont hors de leur portée, ils n’ont ni eau ni électricité donc les subventions que l’état y met ne les atteignent pas. Lors de rencontres politique, des populations ont eu à dire que notre village « ne connait » pas l’état, car ne voyant aucune de ses actions.)

Ayant consacré 4 années, entre 2008 et 2012, pour compléter sa maitrise des conditions de vie de ses concitoyens, en parcourant le pays en profondeurs, le Président Sall  a élaboré une  prise en charge dont nous citerons quatre points que sont le PUDC, la CMU, les bourses de sécurité familiale et la carte d’égalité des chances. Le PUDC, la CMU et la carte d’égalité des chances font presque l’unanimité sur leur pertinence et pour les bourses de sécurité de familiale, de rares sénégalais les rejettent totalement. Un des prétendants les plus connus  à la succession du Président Sall, Idrissa Seck pour ne pas le nommer, a dit ouvertement que s’il accédait à la station qui hante son sommeil, il ne les supprimerait pas, mais ferait mieux sans indiquer comment. Nous nous arrêterons sur le PUDC, un programme révolutionnaire dans sa conception,  dans sa conduite et surtout dans la preuve qu’il fournit que les peines des sénégalais préoccupent le Président Sall comme aucun autre responsable de son rang ne l’a jamais montré. Construire plus de 200 forages en moins de 4 ans pour apporter  de l’eau potable à plus 600000 hommes et femmes qui partageaient les mares avec leur bétail ou allaient chercher ce liquide précieux à des dizaines de kilomètres en charrette ou à dos d’âne. Cette réalisation rend dérisoires les critiques qu’il essuie dans la pénurie douloureuse d’eau      que vivent certaines populations de la capitale en ce moment.  Désenclaver des zones inaccessibles en saison des pluies booste la production dans ces zones, donc forcément  met des points de plus au PIB et fait qu’aujourd’hui 70% des sénégalais vivent à moins de 2 km d’une route praticable et un deuxième mandat lui permettrait d’atteindre les 100%.

 Ces programmes sont destinés à soulager dans l’urgence les souffrances de certains de nos concitoyens particulièrement vulnérables. L’ambition du Président Sall va au-delà, sa vision, matérialisée par le PSE qui est  en train d’être déroulé de façon  efficiente produit déjà  des résultats prodigieux. Nous n’allons pas verser dans le culte des chiffres mais restons sur les principes pour choisir quelques domaines où les résultats sont incontestables.

 Avant 2012 le pays a surtout souffert de défaillances chroniques dans la fourniture d’électricité, aujourd’hui force est de reconnaitre qu’il y a plus qu’une amélioration. La production est suffisante voir excédentaire, le mix-énergétique promis par le candidat du « yoonu yookute » est une réalité, les prix ont connu une baisse considérable, les délestages sont devenues un mauvais souvenir, d’importants secteurs du monde rural ont accès à l’électrification, plus que ce qui a été fait des indépendances à 2012 si nous en jugeons par ce que nous voyons dans notre commune  où les membres de l’opposition qui s’y trouvent, pensent qu’elle est délaissée par le pouvoir central.

Dans le domaine de l’éducation et de la formation la période 2000-2012 a vu l’heureuse prolifération des écoles, collèges et lycées débouchant sur un embouteillage monstre au niveau de l’enseignement supérieur où l’offre n’a pas suivi et où il faut renforcer l’adéquation formation-emploi. A ce niveau les résultats sont là. Les universités privées ont, avec la prise en charge de l’état, formé des milliers de jeunes dont certains ont pu s’insérer et on ne leur ferait aucune injure en disant que la majorité d’entre eux était bon pour la cartouche après deux ans à l’UCAD, où le taux de cartouchard est supérieure à 50%. De nouvelles universités en construction vont bientôt accueillir des étudiants permettant aux universités existantes d’accueillir un nombre supportable de pensionnaires. Que dire des ISEP et des dispositions pertinentes pour orienter l’éducation vers les sciences, technologies, l’ingénierie et les mathématiques.

Qui pouvait penser avant 2012 que presque 80% du riz que nous consommons seraient produits localement. Cette note de 8/10 ou 16/20 est une preuve, s’il en était encore besoin, que le locataire du Palais de la république est un très bon président. On pourrait encore énumérer des secteurs vitaux où les résultats engrangés sont  palpables et donnent beaucoup de crédit aux taux de croissance de plus de 6% depuis 3 ans, une première au Sénégal. Ces résultats, et tous ces secteurs nouvellement intégré dans l’économie nationale aurait dû convaincre les plus sceptiques mais objectifs que la croissance n’a jamais été aussi inclusive.

Le bilan est là très élogieux, mais suffit-il pour assurer la victoire que nous souhaitons au premier tour en 2019 ? Nous pensons, sans être exhaustif, que certaines choses doivent l’accompagner.

La première est dans la communication qui est faite de ce bilan et dans les attitudes de ceux qui sont devenus : Monsieur le … ou Madame la … grâce à la victoire populaire du 25 Mars 2012. Humilité, respect des populations pour pouvoir comprendre leurs attentes et préoccupations, aider le Président de la république dans la prise en charge mais surtout savoir se suffire des énormes avantages que leur confèrent les stations qu’ils occupent pour éviter autant que faire se peut au Président de devoir répondre d’éventuelles accusations faites aux hommes et femmes en qui il a placé sa confiance.

La deuxième chose est de renouveler et rénover l’offre politique, la placer au niveau où l’attendent beaucoup de concitoyens sincèrement préoccupés par le devenir de notre cher pays. Dans ce sens il est nécessaire d’indiquer des voies et moyens de renforcer les organes de contrôle que sont l’IGE, la cour des compte, l’OFNAC …

 Aujourd’hui que la constitution indique clairement que personne ne peut exercer plus de deux mandats successifs, le candidat de BBY doit donner des gages qu’après 12 à la tête de l’état du Sénégal, il hissera notre système démocratique aux standards les plus élevés. Le président peut trouver des mécanismes qui l’éloigne de plus en plus de la gestion d’un parti ou d’une coalition de partis politiques  et épargner le Palais, la maison de tous les sénégalais, des réunions  partisane. La symbolique a son importance.

Particulièrement préoccupé par la vie des sénégalais du monde rural, nous saluons l’acte 3 de la décentralisation et la communalisation universelle qu’accompagne le PUDC qui est en train d’être dupliqué dans d’autres pays. Nous souhaitons que le PUDC soit pérennisé et contenir un volet une commune, un centre de santé.

Certes une élection présidentielle est la rencontre d’un homme ou d’une femme avec son peuple mais aussi un choix que doivent opérer les citoyens entre plusieurs candidats où les critères de patriotisme et d’intégrité bien que souvent subjectifs sont primordiaux, et dans ce domaine les candidats les plus sérieux n’ont rien à apprendre au Président Sall. Son offre est la mieux élaborée et a déjà fait la preuve de son réalisme sur le terrain. Sur le critère de la compétence, de la connaissance du pays, de l’état et des rouages de la coopération internationale Macky devance ses concurrents de loin. Compte tenu de la durée du mandat présidentiel (5 ans), un néophyte peut facilement mettre trois ans à végéter et chercher les moyens d’agir comme entre 2000 et 2007, pendant laquelle le généreux Abdoulaye Wade n’a pu démarrer ses réalisations qu’en 2004 quand il a eu comme Premier ministre un certain… Macky Sall. Compte tenu de ce qui précède, nous disons qu’un second mandat de Macky Sall est la meilleure option pour le Sénégal.

Ousmane Ngom Fall Professeur de Mathématique, Principal du CEM Mboro1, militant APR de la commune de KOUL    

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