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Manifestation du mois de mars dernier, Macky Sall condamne : «ce qui s’est passé ne se reproduira plus et il ne faut pas qu’on croit un seul instant que l’Etat est faible»

C’est un discours très musclé que le président de la république a formulé, hier, lors de la clôture du conseil présidentiel sur l’insertion et l’emploi des jeunes au Centre international de conférence Abdou Diouf. C’était pour Macky Sall de manifester son indignation sur les récentes manifestations qui se sont produites au mois de mars dernier suite à l’interpellation du leader de Pastef, Ousmane Sonko et qui avaient occasionné des dizaines de morts et des dégâts matériels importants.

«Vous savez, chers jeunes, ce qui s’est passé récemment dans notre pays, si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, croyez-moi, le bilan aurait été catastrophique. Il n’est pas possible dans un pays de se réveiller, de tout détruire sans conséquences. Mais, même en étant démocrates, il y’a des limites que tout le monde doit respecter», regrette le chef de l’Etat.

Très remonté par cette situation, Macky Sall d’ajouter avec un ton ferme : «Ce serait une grave erreur de croire que l’Etat est faible, face à cette situation. Donc les valeurs civiques, nous devons les respecter au premier chef, les jeunes que vous êtes. Ce n’est pas en vous faisant miroiter des chimères qu’on va vous sortir des difficultés. Ceux qui vous le disent vous trompent».

«Ce qui s’est passé récemment dans notre pays, si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, croyez-moi, le bilan aurait été catastrophique. Il n’est pas possible dans un pays de se réveiller, de tout détruire sans conséquences. Mais, même en étant démocrates, il y a des limites que tout le monde doit respecter»

Selon lui «Il y a des pays où un citoyen normal ne penserait pas une seconde à attaquer une gendarmerie, là où on stocke des armes, attaquer des tribunaux et brûler la maison des gens gratuitement. Ces événements sont passés mais sachez que cela ne se reproduira plus !», a-t-il joué à se faire peur. A l’en croire, «il ne faut pas que les gens pensent que parce que qu’à l’étranger on vous soutient ou on vous entraîne, mais à un certain moment il faut savoir marquer les limites».

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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