Billet

COMPOSONS LE 18

A l’Apr, on s’accuse, mutuellement, entre frères et sœurs marron-beige, d’être soit à l’origine de la gifle infligée à leur mentor, le 24 février, dans certaines localités ou de vouloir s’adjuger la victoire finale de ‘’Thiompal’’, au détriment de l’autre.

Au Ps, c’est Ousmane Tanor Dieng, un papy, que Barthélemy Dias, qui a l’âge de son fiston, a savonné, sans retenue.

Au Pds, c’est Madické Niang et 26 membres du Comité directeur, qui, n’ayant cassé la baraque nulle part, se sont engagés dans une sorte d’Hégire. Après que ‘’Gorgui’’ a chassé ‘’fii tocc na rajax’’ de sa cour.

Dans un texte, Abdoul Mbaye, leader de l’Act, fait un ‘’gaaruwalée’’ d’enfer envers je ne sais qui. Morceau choisi de ce tacle mortel : ‘’vingt mandats ne procurent guère que cent ans de pouvoir au Sénégal. Celui de Pharaon dura des milliers d’années. Il a suffi d’un ordre de Dieu (SWT) aux eaux ; Pharaon périt et Moussa fut sauvé, avec lui ceux qui croyaient.

Il poursuit : ‘’koun fa yakoun”. Tout ce qui est, est œuvre du Tout Puissant (SWT), en satisfactions comme en douleurs pour l’humanité. Lui seul sait pourquoi, quand et comment’’.

Donc, enseigne-t-il, ‘’gardons-nous donc de prendre à notre compte les futurs qui se réalisent lorsque leurs issues pourraient nous surprendre. Car Dieu (SWT) est incertitude’’.

Au regard des coups qui pleuvent de partout, il urge de composer le 18. Pour calmer l’ouragan qui souffle sur le champ politique.

Mame SAGAR (Billet-SourceA)

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