Billet

Entre épouses des Ambassadeurs, Mère Astou et Tata Nafi

«Ce sont des femmes, qui suivent leurs maris et qui ont du boulot, ici. Pour l’éducation des enfants. Elles font souvent des sacrifices pour suivre leurs maris. Et quand elles sont dans les pays étrangers, elles n’ont pas de travail».

Ce sont, en substance, les propos du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour justifier les salaires injustes payés aux épouses de nos Ambassadeurs. Quand les députés l’ont interpellé, hier, en Séance plénière à l’Assemblée nationale.

Mais Me Sidiki Kaba n’a aucun respect pour Mère Astou ou Tata Nafi, qui, en compagnie de leurs maris,  ont quitté leurs villages respectifs du Baol, du Saloum, du Djolof, de la Casamance… pour venir s’installer à Dakar. Soit, pour exercer le métier de lavandière ; soit, pour vendre du «Thiaaf» (graines d’arachide grillées).

Et puis, ces épouses des Ambassadeurs sont-elles plus méritantes que celle de Ngoor qui chôme, au Sénégal. Après avoir obtenu toute sorte de diplôme? Sont-elles plus valeureuses que les épouses des «Modou-Modou», qui sont établies, au même titre qu’elles, à l’étranger.
A défaut de rester, ici, au Sénégal, pourquoi ces femmes de Diplomates ne cherchent-elles pas un job, qui leur permet de satisfaire à leurs besoins, une fois qu’elles débarquent à l’étranger.

Avec le régime de «Thiompal», le problème ne réside pas dans le fait qu’il soit incapable de faire le job pour lequel on avait chassé “Gorgui”, en 2012. Mais le drame, c’est plutôt parce qu’il prend le peuple pour quelqu’un qui ne réfléchit pas. Et à qui il peut faire avaler les théories les plus absurdes.

Mame Sagar (Billet-SourceA)

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