Billet

L’Afrique, toujours victime

Dans ses rêves, Feu l’ancien président de ”Ndoumbélane”, Léopold Sédar Senghor, avait déclaré que «Dakar sera comme Paris, à l’an 2000». Vingt longues années seront écoulées, d’ici à quelques mois, et la capitale sénégalaise est de très loin derrière celle française, en termes de beauté, d’infrastructures, d’économie et d’attraction. Elles sont comme Angleterre et pomme-terre.

Cette prédiction, démentie par l’histoire, n’a rien d’étonnant. Il réside du comportement des dirigeants des deux pays, liés par une longue amitié bâtie sur l’exploitation et la corruption.

Au moment où, chez Macron, on discute de déconfinement, de traitement ou de vaccin contre le coronavirus, de relance économique et de la responsabilité du Gouvernement sur la propagation de Covid-19, dans notre sympathique ”Sunugaal”, l’actualité est marquée par des magouilles présumées, dans la distribution de l’aide alimentaire et du népotisme dans certains services de l’Etat.

Cela montre, tout simplement, qu’à la fin du Coronavirus, l’écart entre les pays africains et les puissances occidentales ne va pas changer, car l’Afrique est toujours victime de certains de ses dirigeants alimentaires.

Mame Sagaar (Billet SourceA)  

 

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