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Protestations dingues

Le Sénégal est dans le creux de la vague. Et la contestation culmine à plus de 100 à l’Heure. La preuve, les gens saignants que Tata Marième Faye Sall avait convaincus de lever le mot d’ordre, au détour d’un déjeuner assaisonné, menacent de repartir au front. Parce qu’ils viennent encore une fois de faire l’apprentissage de la déception avec le régime de «Thiompal».

Les gros porteurs, eux, sont de plain-pied, depuis la nuit du dimanche, à minuit, dans la révolte. La faute au Règlement 14 de l’Uemoa.

Au Sud du Sénégal, un militaire en froid avec un Caporal, n’a pas jugé utile de torturer ses méninges, pour savoir la solution à adopter. Il s’est logé une balle à l’épaule.

A des centaines de kilomètres du drame, la dengue fait preuve d’une résistance-tout-terrain, à Fatick. Où, presque, chaque jour, deux cas apparaissent.

A Dakar, capitale d’un pays qui se dit émergent, on alterne pannes d’appareils et pénurie de médicaments vitaux et dont la dernière en date concerne l’insuline.

Quelques instants après, ce sont les malades du VIH Sida qui tirent la sonnette d’alarme. Pour alerter sur le fait qu’ils flirtent avec la mort ; les antirétroviraux étant partis sans laisser d’adresse.

L’Amicale des Inspecteurs des Impôts et Domaines s’étrangle de nervosité contre l’Etat, parce que des gendarmes ont cueilli Birame Souleye Diop, aux heures de service, alors qu’une simple convocation à lui transmise aurait suffi pour atteindre l’objectif visé. Que c’est dingue, chez «Salatul Ala Fatiha».

Mame Sagar (SourceA)

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